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La démence pourrait devenir l'une des plus grandes crises sanitaires de l'Afrique si des mesures urgentes ne sont pas prises pour contrer l'incidence disproportionnée des 14 facteurs de risque changeants sur le continent.1
Une perte de vision inexpliquée et un taux élevé de cholestérol LDL sont les derniers facteurs de risque figurant sur la liste,2 qui comprend un faible niveau d'éducation, le tabagisme, l'obésité, le diabète et la sédentarité. L'Afrique contribue pour près d'un cinquième à l'incidence mondiale de la perte de vision,3 tandis que l'hypercholestérolémie LDL est estimée à environ 30 % dans la population générale.4
Dirigé par 27 experts de la démence, le rapport 2024 s'appuie sur la liste des facteurs de risque et fournit une analyse actualisée des meilleures données probantes sur la prévention de la démence.
« Le nombre de personnes atteintes de démence continue d'augmenter, même si l'incidence par âge diminue dans les pays à revenu élevé, ce qui souligne la nécessité d'identifier et de mettre en œuvre des approches préventives », écrit l'auteur principal, Gill Livingston, de l'University College London, dans The Lancet.
« Il est désormais plus évident qu'auparavant que le fait de s'attaquer aux nombreux facteurs de risque de démence que nous avons modélisés précédemment réduit le risque de développer une démence », ajoute-t-elle.
Selon les projections actuelles, 153 millions de personnes pourraient être atteintes de démence d'ici à 2050. Le rapport indique qu'une prévention et un traitement ciblés des facteurs de risque tout au long de la vie permettraient de réduire l'incidence de moitié.
En Afrique, le rapport souligne que le potentiel de réduction des risques est plus important dans les pays à revenu faible et intermédiaire, ainsi que parmi les « minorités et les groupes socio-économiques inférieurs ». C'est dans ces populations, qui présentent souvent un plus grand nombre de risques modifiables, que la démence est plus susceptible de se développer à un âge précoce.
Sholto de Wet, du groupe de recherche en neurologie de l'université de Stellenbosch, en Afrique du Sud, reconnaît que la forte prévalence des facteurs de risque modifiables dans les pays africains constitue un terrain fertile pour les scientifiques locaux.
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